Madrid : indemnisation pour 7 marocains tués dans l’incendie d’un commissariat

11 novembre 2006 - 10h51 - Espagne - Ecrit par : L.A

Le gouvernement espagnol s’est décidé à indemniser les familles de sept immigrants clandestins marocains tués en 2002 dans l’incendie du commissariat où ils étaient détenus à Malaga, dans le sud du pays.

Le ministère de l’intérieur a accepté, après de fortes pressions des Ong actives dans le domaine de l’immigration, à verser 37.500 euros à chacune des familles des victimes célibataires et 98.200 euros à chacune des familles des victimes mariées.

Les faits remontent au 27 décembre 2002 quand l’un des passeurs a mis volontairement le feu à un matelas dans la cellule où étaient entassés 37 immigrants marocains, arrêtés après leur arrivée aux côtes espagnoles à bord d’une embarcation de fortune. En l’absence de mesures de sécurité, notamment les mesures de prévention des incendies dans le commissariat où s’est produit le drame, sept immigrants ont trouvé la mort. Les victimes avaient été enfermées, pour des raisons non encore élucidées, en compagnie des deux trafiquants qui les avaient conduits jusqu’aux côtes espagnoles.

L’ancien gouvernement espagnol, alors dirigé par le Parti Populaire (PP, droite) avait refusé de prendre contact avec les familles des victimes, leur présenter des condoléances ou étudier la possibilité de les indemniser, en dépit de sa responsabilité dans ce drame.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Madrid - Droits et Justice - Incendie

Ces articles devraient vous intéresser :

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Accusé de viol, Achraf Hakimi se sent « trompé et piégé », selon ses proches

Achraf Hakimi a été mis en examen vendredi pour viol. Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain (PSG), qui nie les faits, est soutenu par sa famille et son club. Selon ses proches, il dit se sentir « trompé ».

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.

Enfants hors mariage : « la fête d’une nuit est à payer pendant 21 ans »

Comme pour les couples mariés, les enfants nés hors mariage au Maroc seront pris en charge par les parents. Une disposition est prévue dans le nouveau Code pénal pour reconnaitre leur droit, a annoncé le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.