Du nouveau dans l’affaire des Marocains détenus en Birmanie 

Parmi les Marocains détenus par des bandes criminelles au Myanmar (Birmanie), à la frontière avec la Thaïlande, quatre jeunes, dont trois hommes et une femme, seraient rentrés au Maroc.

Un total de 29 jeunes seraient séquestrés par ces réseaux criminels au Myanmar. Le nombre exact de Marocains reste pour l’heure inconnue, mais certains d’entre eux ont réussi à quitter les camps de détention, indiquent des sources à Al3omk, précisant que deux jeunes Marocains ont pu être sauvés et pris en charge par l’Organisation internationale de lutte contre la traite des êtres humains en Thaïlande. Ils seront remis aux autorités marocaines dans les prochains jours. Cinq autres auraient payé une rançon, mais seraient toujours gardés par ces bandes criminelles.

Les autorités marocaines et thaïlandaises suivent de près cette situation. Le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca a ouvert une enquête confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour faire toute la lumière sur cette affaire et d’arrêter toute personne soupçonnée d’être impliquée dans ces actes. Selon les premiers éléments de l’enquête, les victimes seraient détenues par des réseaux criminels spécialisés dans la traite des êtres humains. Ces gangs font miroiter des contrats de travail dans le commerce électronique et des rémunérations intéressantes à des jeunes afin de les arnaquer et les exploiter.

De leur côté, les familles des victimes marocaines ont manifesté jeudi dernier à Rabat pour demander aux autorités de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver leurs enfants. Outre les Marocains, de nombreux jeunes Subsahariens seraient également détenus par ces bandes criminelles armées au Myanmar.