Arrestations préventives de salafistes au Maroc

21 décembre 2016 - 12h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Comme le prévoit le loi, les services de sécurité marocains ont arrêté préventivement plusieurs salafistes pour les interroger. Beaucoup ont été depuis libérés mais pour certains les gardes à vue ont été prolongées.

Il est assez courant qu’au Maroc, les individus ayant été condamnés dans le passé soient arrêtés, indique le journal Al Massae. C’est ce qui s’est passé récemment où plusieurs d’entre eux ont été interrogés par la police.

Les questions qui sont posées vont de l’actualité internationale, notamment ce qui se passe en Syrie et en Irak, mais aussi leurs opinions concernant les Marocains de Daech, relate le journal.

Ces interpellations surviennent après plusieurs coups de filet de la part de la police à Marrakech ou Fès où plusieurs salafistes soupçonnés de préparer des attentats ont été placés en détention.

En juillet dernier, juste après l’attaque terroriste qui avait touché la ville de Nice en France, plusieurs dizaines de salafistes avaient été arrêtés par la police et certains d’entre eux ont depuis été condamnés.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Terrorisme - Droits et Justice - Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN)

Aller plus loin

L’Espagne arrête le salafiste marocain Mohamed Saïd Badaoui

La police a arrêté mardi Mohamed Saïd Badaoui, chef de la communauté islamique de Reus (Tarragone), accusé d’être une menace pour la sécurité nationale. L’activiste marocain,...

Ces articles devraient vous intéresser :

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Concours d’avocat : profond désaccord au sein de la profession

La polémique liée au concours d’accès à la profession d’avocat a fini par diviser le corps des avocats, dont certains défendent le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son département contre tout « favoritisme » tandis que d’autres appellent à...

Maroc : révocation en vue des députés poursuivis par la justice

Les députés poursuivis par la justice pour détournement ou dilapidation de fonds au Maroc pourraient être déchus de leurs mandats. La Chambre des représentants s’apprête à voter des amendements dans ce sens.

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Terrorisme au Maroc : une lutte permanente depuis 2003

L’extrémisme islamiste au Maroc a été marqué par cinq moments forts, dont notamment les attentats de Casablanca en 2003 et 2007, le printemps arabe en 2011, et la création de l’État islamique (EI) en 2014. Pour lutter contre le phénomène, les autorités...

Maroc : la DGSN fait un cadeau à des policiers

Fidèle à sa tradition, Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGSN-DGST, octroie un soutien financier d’exception aux policiers et employés confrontés à des traitements médicaux coûteux pour des affections graves.

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...