Les Chiites interdits au Maroc
Les autorités locales de Tanger, au nord du Maroc, ont démenti catégoriquement mardi avoir autorisé une quelconque fondation d’obédience chiite, dénommée "Al Khat Al Rissali",...
Les chiites marocains veulent une reconnaissance officielle. Certains d’entre eux viennent de créer une association à Tanger pour, disent-ils, jauger la réaction des autorités dans leur capacité à mettre en pratique les dispositions de la nouvelle constitution.
Cette association baptisée « Messagers progressistes » a été constituée dernièrement, pour « oeuvrer en faveur de la différence culturelle, ethnique et religieuse », rapporte le journal Al Massae. Formée par des personnalités de la mouvance chiite marocaine, la nouvelle association affirme défendre la liberté religieuse au royaume.
Après « nous avoir interdits sous des prétextes mensongers, nous redéposons le dossier de la création de ce qui constitue une épreuve pour les autorités pour ce qui est de l’application des termes de la Constitution », écrit Issam Houssayni, activiste chiite très connu à Tanger.
Houssayni se dit déterminé à mener avec ses frères « la lutte pacifique pour mettre en œuvre les principes de citoyenneté et de non-discrimination ».
Aller plus loin
Les autorités locales de Tanger, au nord du Maroc, ont démenti catégoriquement mardi avoir autorisé une quelconque fondation d’obédience chiite, dénommée "Al Khat Al Rissali",...
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, n’aurait jamais traité les chiites et les chrétiens marocains de « virus contre la nation ».
Nouvelle cible de la part du ministère de l’Intérieur, qui a décidé de partir en guerre contre les livres prônant un islam radical ou d’obédience chiite.
Le cheikh Abdellah Nahari a trouvé une nouvelle cible. Il a décidé de s’attaquer dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube aux chiites marocains.
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