Les communistes appellent la France à cesser de soutenir le Maroc

2 novembre 2012 - 14h12 - France - Ecrit par : J.L

La France doit cesser d’apporter "un soutien inconditionnel" au régime marocain qui "bafoue les droits et les libertés", estime le Parti Communiste Français (PCF), dénonçant dans un communiqué les condamnations et les arrestations de militants du Mouvement 20 février.

Le PCF revient dans son communiqué sur la condamnation à 12 ans de prison par la Cour d’appel d’Al Hoceïma, du militant du Mouvement 20 février Bachir Benchaib, pour sa "participation à une manifestation non autorisée" à Bni Bouâyach.

Le militant était également jugé pour trafic de drogue, vol et agression, des affaires qui remonteraient à 2004, d’après des sources officielles marocaines.

Le Parti Communiste Français dénonce également l’arrestation non confirmée de 70 membres du Mouvement 20 février, faisant référence à des chiffres de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme.

"Les autorités françaises doivent tenir compte de ces préoccupantes réalités au Maroc", explique le PCF, affirmant que 24 militants sahraouis dits du "groupe Gdim Izik", seraient en prison sans avoir été jugés, et ce depuis deux ans.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Manifestation - Droits et Justice - Procès - Partis politiques - Liberté d’expression - Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) - Prison - Mouvement du 20 février

Ces articles devraient vous intéresser :

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Maroc : 20 affaires de détournement de fonds publics devant la justice

Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Trafic de billets de match : le député Mohamed El Hidaoui interrogé par la police

Soupçonné d’être impliqué dans une affaire de vente illégale de billets au Mondial 2022, le député RNI, Mohamed El Hidaoui, a été entendu, vendredi, par la justice.

Le kickboxeur marocain Mohammed Jaraya arrêté par la police

Le kickboxeur néerlandais d’origine marocaine, Mohammed Jaraya, risque gros. Il vient d’être arrêté par la police et les accusations à son encontre pourraient mettre définitivement fin à une carrière pourtant prometteuse.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : le terrible bilan des suicides

Les cas de suicide augmentent au Maroc. Plus d’un millier de Marocains se sont donné la mort l’année dernière, selon l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) qui alerte sur un phénomène inquiétant.