Elections 2021 : la parité, non négociable pour les féministes marocaines

9 septembre 2020 - 23h30 - Maroc - Ecrit par : J.K

A quelques mois des élections, la coalition « mounassafa daba » (la parité maintenant) s’active pour renforcer la présence des femmes dans les instances élues du Maroc. L’organisation appelle à la mise en place d’une loi-cadre sur l’égalité et la parité ainsi que la mise en conformité des différentes réglementations avec ce principe.

Pour l’avènement d’un nouvel ordre, le mouvement a rencontré en l’espace de quelques jours, le chef du gouvernement ainsi que plusieurs chefs de partis alors que d’autres rencontres avec des dirigeants politiques sont annoncées. Concrètement, l’organisation appelle à la mise en place d’une loi-cadre sur l’égalité et la parité ainsi que la mise en conformité des différentes réglementations avec ce principe.

Lors de la rencontre qui s’est déroulée en présence des représentantes des organisations féminines des partis politiques, M. Laftit a affirmé que cette réunion s’inscrit dans le cadre des préparatifs des prochaines échéances électorales de l’année 2021, une année électorale par excellence, tout en soulignant la grande priorité qu’accorde le roi Mohammed VI à cette question.

Dans des déclarations à la presse à l’issue de cette réunion, les représentantes du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti de la justice et du développement (PJD), avaient souligné la nécessité de renforcer la représentativité politique de la femme pour atteindre la parité, et partant, concrétiser l’un des principes de la Constitution.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Partis politiques - Elections - Gouvernement marocain - Constitution marocaine - Parlement marocain

Aller plus loin

Rabat : des féministes fustigent le rejet de la filiation d’un enfant « illégitime »

La cour de cassation a rendu lundi, une décision qui invalide la reconnaissance de la paternité d’une fille née hors mariage. Une décision qui n’est pas du goût de certaines...

Les Marocains s’intéressent très peu à la politique

En marge des élections de cette année au Maroc, l’Institut des études sociales et médiatiques (IESM) a réalisé un sondage pour connaitre l’avis des Marocains vis-à-vis de la...

Maroc : les élections ne seront pas reportées, promet Abdelouafi Laftit

Les élections prévues au Maroc l’année prochaine ne seront pas reportées. C’est la promesse faite par le ministre de l’Intérieur, qui présidait une réunion avec les chefs des...

Maroc : la neutralité des policiers exigée pendant les élections

Les responsables de la sécurité et de la sûreté au niveau régional doivent observer une impartialité et une neutralité absolues lors des prochaines élections. C’est une...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : remaniement ministériel imminent

Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, prévoit de réaménager son équipe. Certains ministres devraient perdre leurs postes.

TikTok, l’impossible interdiction au Maroc

Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?

Les Marocains paieront plus cher la bonbonne de gaz

Comme décidé par le gouvernement, le prix de la bonbonne de gaz va augmenter dès l’année prochaine. Celle-ci devrait se poursuivre les années suivantes.

Maroc : les démolitions sur les plages sont elles légales ?

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : pas de congé menstruel pour les femmes fonctionnaires

La proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, d’une durée ne dépassant pas deux jours par mois, en faveur des femmes fonctionnaires n’a pas reçu l’assentiment du gouvernement.

Autoroutes du Maroc : retards et dysfonctionnements inquiètent

Le retard observé dans la réalisation de certains projets d’autoroutes inquiète le parlement marocain qui a interpellé le premier responsable de la Société nationale des autoroutes pour avoir des explications sur cette situation.

Pufa, la "cocaïne des pauvres" qui déferle sur le Maroc

Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.

Maroc : la retraite à 65 ans ?

Alors que les députés de l’opposition rejettent le projet du gouvernement d’Aziz Akhannouch de porter l’âge de la retraite à 65 ans, Younes Sekkouri, le ministre de l’Intégration économique, de la Microentreprise, de l’Emploi et des Compétences, dément...

On reparle encore d’un impôt sur la fortune au Maroc

L’impôt sur la fortune pourrait être instauré dans le projet de loi de finances 2023 (PLF2023) actuellement en cours de finalisation par le gouvernement. Il devrait contribuer à renflouer les caisses de l’État en ces temps de crise.