Un ex-soldat américain condamné au Maroc à deux ans de prison pour viol

20 novembre 2015 - 15h44 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Un ex-soldat américain a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme par la Cour d’appel de Rabat. Il était accusé du viol d’une infirmière à Temara.

Après une carrière de militaire aux Etats-Unis, l’homme, qui possède également la nationalité marocaine, a ouvert un cabinet à Temara dans la région de Rabat dans lequel il prétendait guérir les personnes souffrant d’épilepsie et d’autres maladies à a travers la « roquia ».

Le « guérisseur » n’hésitait pas à s’adonner à des attouchements sur ses patientes, rapporte le journal Al Akhbar, et c’est ce qui va justement le faire tomber. Au début du mois, une infirmière s’est rendue à son cabinet mais ce dernier l’aurait endormie avec un médicament avant d’abuser sexuellement d’elle. Après un dépôt de plainte auprès de la gendarmerie, l’homme est arrêté et la sentence de la justice vient de tomber : deux ans de prison ferme pour viol.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Rabat - Témara - Gendarmerie Royale

Aller plus loin

Un ancien militaire américain poursuivi pour viol à Temara

Un ex-soldat de l’armée américaine a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction de la Cour d’appel de Rabat pour le viol d’une infirmière.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Redressement fiscal : Sound Energy fait appel

La compagnie gazière britannique Sound Energy annonce avoir fait appel devant le tribunal administratif, en vue de contester le redressement fiscal mené en 2020 par l’administration générale des Impôts, qui lui a réclamé 2,55 millions de dollars d’impôts.

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Maroc : 20 affaires de détournement de fonds publics devant la justice

Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Des soucis avec les bagages à l’aéroport Mohammed V de Casablanca

L’aéroport Mohammed V de Casablanca, en collaboration avec la Royal Air Maroc (RAM) et l’Office national des aéroports (ONDA), vient de créer une équipe spéciale pour améliorer la gestion des bagages en correspondance.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.