À El Kelâa des Sraghna, l’un des hauts lieux de cette culture, la production d’huile d’olive baissera cette année, jusqu’à 80 % selon les exploitations agricoles, par rapport à la production de l’année dernière. C’est ce que prédisent les arboriculteurs. « La production nationale d’olives diminuera sans doute considérablement cette année. Les zones cultivées à El Kelâa des Sraghna ont subi de fortes vagues de chergui, et les températures n’ont jamais été aussi élevées », déplore un agriculteur de la région auprès du site Le360.
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La canicule est à l’origine de la destruction d’une grande partie de la production d’olives, « qui a bruni bien avant sa pleine maturation ». Sans oublier les dégâts provoqués par le manque des précipitations. « La hausse des températures a eu un impact négatif sur toute la filière oléicole. Le niveau d’eau dans les puits utilisés pour l’irrigation a aussi fortement reculé, explique un autre agriculteur. Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour maintenir nos exploitations dans un état viable, mais le rendement sera malgré tout très faible ».
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Par conséquent, les professionnels redoutent que la conjonction de ces facteurs n’entraîne une flambée du prix de l’huile d’olive. Le litre pourrait être vendu à plus de 120 DH. Ils expliquent : « Il est certain que le prix de l’huile d’olive va fortement augmenter cette année. La production est très faible, et le kilogramme d’olives coûte au moins 15 dirhams. Et comme un quintal d’olives au moins est nécessaire pour produire entre 11 et 13 litres d’huile, cela ne laisse qu’une maigre marge aux producteurs ».