Selon le dernier rapport du Département américain du commerce (USDA) paru, mardi 12 mai, les exportations du Maroc pourraient s’établir à 45 000 tonnes.
Si la période est favorable pour le royaume, ce n’est pas le cas pour la Tunisie, 2ᵉ pays producteur d’huile d’olive. D’après la même source, la filière tunisienne qui entrera dans l’année défavorable du cycle des oliviers, enregistrera une chute des exportations à 130 000 tonnes.
Quant à la production d’huile d’olive mondiale, elle pourrait reculer pour la troisième année consécutive à 3 millions de tonnes contre 3,12 millions de tonnes un an plus tôt. Cette chute peut se justifier par les contreperformances de la filière au sein de l’Union européenne (UE). Elle sera compensée en partie par la croissance continue de l’industrie de la transformation des olives en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, grâce notamment au renforcement des investissements.
Par ailleurs, le stock des exportations devrait afficher un repli à un million de tonnes, avec une contribution de l’UE de 725 000 tonnes.