La jeune Khadija, 17 ans
Ses agresseurs, au nombre de 12, doivent également passer devant le juge d’instruction, fait savoir l’AFP.
La victime avait été kidnappée, séquestrée et violée pendant deux mois par des jeunes de son village, comme elle l’a confié elle-même dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux. Elle y montrait ses blessures, ses tatouages parfois obscènes et ses brûlures de cigarette sur une bonne partie de son corps.
Malheureusement, l’affaire de Khadija n’est pas un cas isolé au Maroc où en 2017 près de 6.000 affaires de violences à l’encontre des enfants ont été traités par les tribunaux du pays, selon des chiffres publiés par l’UNICEF. L’instance de l’ONU appelle les pouvoirs publics à « rendre rapidement opérationnels les dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance ».
Les accusés sont poursuivis pour « viol », « enlèvement et séquestration » et « traite d’être humain sur mineure » et risquent jusqu’à 20 ans de prison.