Lee Murray et ses co-accusés condamnés à la prison

22 février 2007 - 00h57 - Maroc - Ecrit par : L.A

Des peines de 4 mois à 3 ans de prison ferme ont été prononcées, mercredi soir, par la Cour d’appel à Salé à l’encontre de Mohamed Ait Hissou et de quatre Britanniques (Lee Ibrahim Murray, Paul Allan, Armitage Guerry et Mustafa Basar), tous arrêtés en juin dernier à Rabat et jugés notamment pour "violence contre les forces de l’ordre", "détention et consommation de drogue", "coups et blessures" et "usurpation de fonction" .

La cour a ainsi condamné Aït Hissou à une peine de 3 ans de prison ferme et a acquitté Houcine Fiydani.

Lee Murray, d’origine marocaine, et Paul Allan ont écopé de 8 mois de prison assortis d’une amende 10.000 DH chacun. Ils devront verser solidairement à l’Administration des Douanes et Impôts indirects une somme 303.100 DH.

Guerry et Basar (d’origine turque) ont été condamnés à 4 mois d’emprisonnement et à une amende de 5.000 DH chacun. Les quatre Britanniques et le Marocain Hissou ont été condamnés aussi à verser des dommages et intérêts d’un montant de 5.000 DH chacun au profit de deux victimes (un chauffeur et un policier) de cette bande.

Murray est, par ailleurs, soupçonné par la police britannique d’avoir été l’organisateur, en février 2006, du braquage des coffres-forts d’une entreprise chargée du convoyage de fonds à Kent. Une somme de 53 millions de Livres sterling aurait été détournée par les braqueurs présumés qui ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par Scotland Yard et Interpol.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Londres - Prison

Ces articles devraient vous intéresser :

Concours d’avocat : profond désaccord au sein de la profession

La polémique liée au concours d’accès à la profession d’avocat a fini par diviser le corps des avocats, dont certains défendent le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son département contre tout « favoritisme » tandis que d’autres appellent à...

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

Plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort au Maroc

La lutte contre l’abolition de la peine capitale est toujours d’actualité au Maroc. En témoigne la récente participation des réseaux et militants marocains contre la peine de mort, à la 8ᵉ édition du congrès mondial qui s’est tenu à Berlin du 18 au 25...

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.