Outre la corruption, le département de Mustapha Ramid espère également une justice plus proche des citoyens. Et tout le monde sera concerné, indique le journal Akhbar Al Yaoum. Ainsi, il est prévu d’installer des caméras au sein de tous les tribunaux du royaume, dans les halls et même dans les salles d’audiences. Il en sera de même dans les bureaux des magistrats et certains fonctionnaires.
L’installation de ces caméras a également d’autres vertus, ajoute le journal. D’abord assurer la sécurité des citoyens et des magistrats en ces temps de menace terroriste, mais aussi et surtout la possibilité d’archiver toutes les audiences.
Mais attention, filmer le public doit rester sous le contrôle de la loi, en respectant les règles édictées par la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère Personnel (CNDP) qui oblige à un strict respect de la vie privée, le consentement préalable de la personne filmée et la durée de conservation des données.
Mustapha Ramid est un défenseur des caméras de surveillance. L’année dernière il avait annoncé un projet de loi imposant de filmer toutes les gardes à vue. Depuis aucun texte concernant cette proposition n’a été présenté au parlement.