Outre l’ancien député du Parti de la justice et du développement (PJD), les autres personnes impliquées dans cette affaire de falsification de certificat de dépistage au coronavirus ont été également été condamnées. L’administrateur de l’hôpital Moulay Chérif, qui avait délivré cette fausse attestation a écopé de 3 ans de prison ferme avec l’interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant cinq ans tandis que le candidat au concours de la police a été condamné, en compagnie de son frère, à un an de prison ferme, rapporte Assabah. Le deuxième frère de celui-ci a été condamné à six mois de prison avec sursis.
Selon les faits, l’ex-parlementaire du PJD a aidé un jeune homme testé positif au Covid-19 à avoir un faux certificat de dépistage négatif, afin de passer un concours de gardien de la paix. Après les épreuves écrites, celui-ci devait passer l’oral et avait l’obligation d’apporter une attestation de test négatif au coronavirus. Se trouvant en difficulté, ses frères ont sollicité l’aide du dirigeant islamiste qui est intervenu auprès de l’administrateur de l’hôpital Moulay Chérif. Seulement, l’Institut de police de Kenitra a découvert la supercherie. Le candidat a été arrêté.
Lors de son interrogatoire, il est passé aux aveux. Par la suite, les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) ont interpellé l’ex-député et les autres personnes impliquées dans cette affaire de falsification d’attestation de dépistage au Covid-19.