Alors que le Maroc produit de plus en plus d’avocat, devenant l’un des principaux fournisseurs en Europe, la part des importations continuent de croître.
L’absence de précipitations et la rareté des pâturages ont poussé les éleveurs à penser à la farine comme alternative pouvant leur permettre de nourrir leur bétail. Cela se passe précisément dans les provinces du sud et dans la région de Guelmim-Oued Noun.
L’intérêt des éleveurs pour la farine qu’ils transforment en aliments pour bétail en la mélangeant à de l’eau, a engendré une pénurie dans les marchés des provinces du sud. Les prix enregistrent une hausse jamais observée. Les pâturages, étendus sur 3 millions d’hectares dans la région de Guelmim-Oued Noun, font les frais de la sécheresse, rapporte le360.
La pénurie de farine, risque de perdurer, car selon les premières données, la région de Guelmim-Oued Noun a connu, cette année, un déficit pluviométrique de 48 % par rapport à l’année dernière. La province d’Assa Zag enregistre un déficit de plus de 50 %, et celle de Sidi Ifni, un déficit de plus de 52 %. La faiblesse des précipitations a réduit de 28 % les surfaces cultivées, par rapport à 2019.
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