Le raqi 2.0 a fait des victimes au Maroc et dans des pays arabes
Les services de police judiciaire de la ville de Guelmim ont mis la main, mercredi dernier, sur un faux guérisseur, pour son implication présumée dans plusieurs affaires de...
La Cour d’appel d’Oujda a rendu, mardi soir, son verdict dans l’affaire du raqi de Berkane, poursuivi en 2019 pour charlatanisme, adultère et chantage. L’homme avait été condamné en première instance à 10 ans de prison ferme.
Le juge qui a prononcé la sentence a confirmé le jugement rendu en première instance, tout en maintenant l’ensemble des chefs d’accusation retenus contre lui. Une annonce qui n’a pas manqué de susciter colère et indignation parmi la défense du prévenu.
L’affaire avait éclaté au grand jour en décembre 2018, lors d’une perquisition de son domicile par les services de police. Des vidéos à caractère sexuel, témoignant de ses nombreux abus, avaient été découverts dans son ordinateur. Elles avaient ensuite été publiées sur des sites pour adultes.
"Violeur en série", le quarantenaire se faisait passer pour un imam expert en "Roqia Charia" (exorcisme). Il invitait ses victimes à venir se faire exorciser chez lui, avant de les forcer à avoir des rapports sexuels. L’une de ses "patientes" avait témoigné à visage découvert.
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