Maroc : moins de plaintes contre les avocats

11 février 2020 - 18h30 - Maroc - Ecrit par : S.A

La justice a enregistré moins de plaintes contre les avocats en 2019, comparativement à 2018. En tout, 735 plaintes contre 968 ont été recensées par le parquet général de Casablanca.

Le rapport de la présidence du ministère public indique que seulement 7 % des dossiers enregistrés en 2018 ont fait l’objet d’une poursuite judiciaire, tandis que 88 % ont été classés sans suite par les bâtonniers. 564 plaintes transmises au parquet général ont été traitées, soit 77 %. L’Ordre des avocats traite explicitement les dossiers qui lui sont soumis par le ministère public, font savoir des sources judiciaires. Le parquet général n’a reçu aucune réponse dans les délais légaux de trois mois pour 35 plaintes.

En outre, le recours du parquet dans 59,88 % des dossiers classés implicitement a été accepté par la cour d’appel, contre 34,45 % des décisions de classement explicites. En d’autres termes, les dossiers classés implicitement dépassent largement ceux qui font l’objet d’un classement explicite.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Droits et Justice - Plainte

Aller plus loin

Maroc : la colère des avocats suite à l’arrestation d’un des leurs

Un avocat a été interpellé puis placé en garde à vue à Tanger pour ivresse et violence à l’encontre d’un commissaire de police sans que le bâtonnier du barreau ne soit avisé....

Ces articles devraient vous intéresser :

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Accusé de viol, Achraf Hakimi se sent « trompé et piégé », selon ses proches

Achraf Hakimi a été mis en examen vendredi pour viol. Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain (PSG), qui nie les faits, est soutenu par sa famille et son club. Selon ses proches, il dit se sentir « trompé ».

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Un ancien ministre interdit de quitter le Maroc après ses propos sur le roi Mohammed VI

Les autorités marocaines ont interdit à l’ancien ministre Mohamed Ziane de quitter le royaume, après ses déclarations contre le roi Mohammed VI dont il dénonçait l’absence prolongée.

Maroc : vers l’égalité des sexes dans les contrats de mariage

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité entre les sexes lors de la conclusion de contrats de mariage et autres actes juridiques.

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.