Corruption, falsification de documents officiels, délivrance indue d’autorisations et de certificats administratifs, abus de pouvoir, construction de lotissements sans autorisation ni permis de construire sur des domaines publics, etc. Tels sont les chefs d’accusations retenus contre le parlementaire socialiste de la circonscription de Nador, son fils, président d’une commune, et deux de ses adjoints, ainsi qu’un fonctionnaire, un technicien et un agriculteur, fait savoir le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia. Ils sont tous poursuivis en état de liberté provisoire après avoir déposé des cautions allant de 100 000 à 250 000 dirhams. Après un report, l’audience est prévue le 6 juin prochain. Sont attendus à la barre les accusés qui ne se sont pas présentés devant le tribunal. Ils doivent répondre aux requêtes de la partie civile et de l’agent judiciaire du royaume.
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Tout est parti des investigations effectuées par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et entamées le 31 octobre 2021. Il en ressort des irrégularités dans la gestion de la commune présidée par le fils du parlementaire, concernant notamment le domaine de l’urbanisme. Ces dysfonctionnements ont fait l’objet de plusieurs rapports effectués par l’inspection générale de l’administration territoriale relevant du ministère de l’Intérieur, fait-on savoir.