Yidiresi Aishan, également connu sous le nom d’Idris Hasan avait été interpellé dans la nuit du 19 au 20 juillet 2021 sur la base d’une notice rouge émise par Interpol au siège de la Chine, « pour appartenance à une organisation terroriste. »
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Dans un document transmis à l’ONU, 45 organisations de défense des droits humains se sont dites préoccupées par la décision rendue le jeudi 16 décembre 2021 par la Cour de cassation marocaine, d’autoriser l’extradition vers la Chine d’Aishan, malgré l’annulation par Interpol en août 2021 de la notice rouge émise à son encontre. Selon elles, il existe des motifs sérieux de croire qu’il serait en danger d’être soumis à la torture.
Depuis cette décision, la publication d’un décret d’extradition par le Maroc est la seule étape pour l’exécution de la décision. Dans ce sens, les organisations ont exhorté le Maroc à ne pas ordonner cette extradition du militant vers la Chine, conformément au principe fondamental de non-refoulement.