Mort d’une autre ’’femme-mulet’’ au poste-frontière de Sebta

19 septembre 2019 - 20h30 - Espagne - Ecrit par : I.L

Une femme porteuse marocaine, communément appelée ’’femme-mulet’’ est décédée vers cinq heures du matin le mercredi 18 septembre alors qu’elle attendait du côté marocain de la frontière de Ceuta pour entrer dans cette ville par « Tarajal II ».

Le drame a eu lieu lorsque la femme, se trouvant au bord de la voie, est tombée fortuitement sur le brise-lames, cognant sa tête contre une pierre. Elle n’a pas survécu à ses blessures, rapportent les médias espagnols.

Ses compagnes d’infortune ont déploré le drame tout en dénonçant les conditions de travail et les traitements inhumains dont elles font l’objet. Pour les médias espagnols, ces femmes, au point de passage de Tarajal II, attendent souvent des heures avec leurs charrettes et dorment à la belle étoile, craignant de quitter leur poste pour conserver leur place.

« Ce sont des conditions du tiers monde et inhumaines », précisent les mêmes sources qui réclament l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances du drame. Cet incident met en avant les conditions de travail de ces femmes qui se battent pour survivre et pour subvenir aux moyens de leurs proches en sacrifiant de longues heures avant d’obtenir un ticket pour franchir la frontière « Tarajal II ».

Des incidents du genre sont malheureusement fréquents, car elles sont des milliers à franchir ces postes-frontières de Maroc-Ceuta pour vendre leurs marchandises au Maroc tout en subissant l’ire des autorités espagnoles aux points de passage.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Ceuta (Sebta) - Femme marocaine - Décès

Ces articles devraient vous intéresser :

Décès de l’ancienne ministre Soumia Benkhaldoun

L’ex-ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Soumia Benkhaldoun, est décédée des suites d’un cancer. Elle était âgée de 60 ans,

Décès de Hamidou Laanigri, un pilier de l’armée marocaine

Hamidou Laanigri, général de corps de division, est décédé ce dimanche 10 septembre à Rabat, à l’âge de 84 ans.

Flou autour des circonstances du décès de Cheikha Tsunami

La chanteuse Cheikha Tsunami, grande icône du Chaâbi, s’est éteinte mardi 17 octobre à l’Hôpital militaire de Rabat, à l’âge de 45 ans. Les circonstances de son décès restent floues.

Khalid Naciri, ancien ministre marocain, s’éteint à l’âge de 77 ans

Khalid Naciri, ancien ministre de la Communication sous le gouvernement El Fassi et l’un des dirigeants du Parti du progrès et du socialisme (PPS), est décédé mercredi soir dans une clinique à Rabat à l’âge de 77 ans. Diplomate et communicant émérite,...

Maroc : les femmes divorcées appellent à la levée de la tutelle du père

Avant l’établissement de tout document administratif pour leurs enfants, y compris la carte d’identité nationale, les femmes divorcées au Maroc doivent avoir l’autorisation du père. Elles appellent à la levée de cette exigence dans la réforme du Code...

Le chanteur marocain Abdellah El Daoudi en deuil

Le chanteur marocain Abdellah El Daoudi vient d’annoncer une triste nouvelle dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Maroc : La mort en spectacle sur TikTok

S’il y a une fâcheuse tendance qui se développe de plus en plus au Maroc, c’est bien la banalisation de la mort sur TikTok et d’autres réseaux sociaux par des influenceurs marocains.

Le pilote Laurent Lichtleuchter décède tragiquement au Maroc

Laurent Lichtleuchter, double vainqueur en tant que copilote dans la catégorie T2 du Rallye Dakar, est décédé lors de la quatrième étape du Morocco Desert Challenge à la suite d’un accident dramatique.

Maroc : des repas funéraires ... interdits

Les habitants de deux villages marocains n’auront plus à organiser des repas funéraires. Une décision a été prise dans ce sens lors d’une assemblée publique.

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.