Saber Azouz, un jeune marocain de 20 ans est mort en mer. Selon sa famille, « des traces de sang ont été retrouvées sur ses vêtements », indique l’Observatoire nord des droits de l’Homme (ONDH) dans un communiqué publié sur sa page Facebook, réclamant « que soit élucidé le meurtre délibéré de ce migrant sans défense ». Selon l’association, les forces espagnoles sont les auteures présumées de ce meurtre. Aux yeux de l’ONDH, le Maroc est « responsable de ne pas assurer une vie décente à ses citoyens » et d’avoir « exploité la migration à des fins politiques », rapporte l’AFP.
Plus de 8000 personnes, dont 2700 mineurs ont franchi la frontière qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta entre lundi et mardi. Plus de 6000 ont été expulsés vers le Maroc. Une crise migratoire aux airs de représailles de la part des autorités marocaines. Depuis l’admission d’urgence du secrétaire général du Polisario, Brahim Ghali dans un hôpital de Logroño, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne, les tensions sont montées d’un cran entre les deux pays.