A cette première audience, le représentant du parquet a présenté le procès-verbal des quantités de boissons alcoolisées détruites par les autorités compétentes et le rapport d’expertise de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).
Les requêtes de la défense de « l’empereur de vin », relatives à sa liberté provisoire ont été rejetées par le tribunal. Le procès est reporté au 22 octobre par la Cour, qui a décidé de joindre à l’affaire, le dossier des nouvelles saisies de 74 505 bouteilles de boissons alcoolisées commercialisées sans licence, rapporte le quotidien Assabah.
La défense de l’administration des Douanes, qui s’est constituée partie civile, et celle des mis en cause ont conclu un arrangement en vertu duquel une somme de quatre millions de dirhams devait être versée aux services de la Douane, comme dommages et intérêts, précisent les sources du quotidien.
Ces saisies entrent dans le cadre de l’opération « mains propres » menée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en collaboration avec les services des douanes et des impôts indirects, l’ONSSA et les autorités territoriales, dans plusieurs villes, notamment Casablanca, Marrakech, Fès, Beni Mellal et Oued Zem.
Une opération qui a eu comme moisson, des produits révélés par l’expertise, impropres à la consommation humaine : des quantités de vin rouge périmé (du fait de leur stockage dans des conditions contraires aux normes de sécurité sanitaire des aliments), des boissons alcoolisées et des boissons mélangées à de l’alcool, en même temps qu’ont été découvertes plusieurs infractions en matière de taxes douanières et de fiscalité. Autant de charges qui pèseront dans le procès du 22 octobre.