Les MRE, premières victimes de spoliation immobilière au Maroc
La spoliation immobilière est un phénomène encore très présent au Maroc. Autant des propriétaires locaux que des étrangers, dont des MRE, se comptent parmi les victimes. Le...
Accusé de spoliation immobilière et de blanchiment d’argent, un ancien parlementaire a vu sa peine portée à 12 ans de prison ferme par la cour d’appel de Casablanca.
La chambre criminelle chargée des crimes financiers à la cour d’appel de Casablanca a aggravé la condamnation en première instance de l’ancien parlementaire de la circonscription d’Ain Chock, cerveau d’un réseau spécialisé dans la falsification et la spoliation foncière à Casablanca. Selon la direction de la douane, il avait commis de graves violations à la règlementation des changes en utilisant des sociétés fictives, en blanchissant de l’argent et en trafiquant des devises. Le prévenu a écopé de 12 ans de prison ferme, rapporte le quotidien arabophone Assabah. À l’inverse, un accusé turc voit sa peine réduite. Quant aux peines des autres coaccusés, elles ont été maintenues.
À lire : Demande de confirmation de la peine du chauffard qui a tué Adam à Montpellier
Ces jugements sont motivés par les conclusions de l’enquête des éléments de la BNPJ : manipulations de biens immobiliers dans les beaux quartiers de Casablanca, sur des terrains des environs, transferts douteux sur les comptes de sociétés fictives, nouvelles preuves démontrant l’ampleur des fraudes. Une mafia active en Europe et en Afrique se cache derrière ce réseau qui utilise des sociétés dirigées à distance pour remporter des marchés publics. Le réseau excelle dans la falsification de factures, l’utilisation de sociétés fictives, le trafic de devises, le blanchiment d’argent de la drogue et la spoliation de biens immobiliers et fonciers.
Aller plus loin
La spoliation immobilière est un phénomène encore très présent au Maroc. Autant des propriétaires locaux que des étrangers, dont des MRE, se comptent parmi les victimes. Le...
La cour d’appel de Tanger vient de condamner à deux ans de prison avec sursis un agent d’autorité accusé de falsification des documents de propriété d’un immeuble appartenant à...
Le militant des droits de l’homme, Rida Benotmane, a vu sa peine de prison réduite de trois ans à un an et demi par la justice marocaine. Il avait été condamné pour avoir publié...
La cour d’appel de Rouen (Seine-Maritime) a condamné lundi 16 janvier le restaurateur marocain que cinq de ses anciens employés aussi de nationalité marocaine ont accusé de...
Ces articles devraient vous intéresser :