Jusqu’à présent, le Parti Justice et développement (PJD), dirigé par Abdelilah Benkirane, s’est gardé de tout commentaire après la mise en garde du cabinet royal, mais il pourrait réagir dans les tout prochains jours.
Si la liberté de croyance signifie que "certains laïcs puissent rompre publiquement le jeûne pendant le ramadan" et que la "liberté sexuelle et l’homosexualité soient banalisés et publiques" le PJD pourrait voter contre la nouvelle constitution.
La liberté de croyance aura des conséquences néfastes sur l’identité islamique du Maroc, a affirmé lundi à l’AFP Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti Justice et développement (PJD).
Benkirane indique que son parti n’est pas contre la liberté de croyance, mais le "Maroc est un pays musulman qui a ses lois. En France, ils interdisent le voile intégral au nom de la loi. Nous sommes tout à fait capables d’appeler à voter contre cette future constitution".
Le projet de réforme de la constitution présenté vendredi au Roi Mohammed VI, consacre l’Islam en religion d’Etat, mais n’interdit pas la liberté de croyance si elle ne nuit pas à l’ordre public.
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