Selon le journal Al Massae, les prisonniers parlent d’humiliation quotidienne infligée par les fonctionnaires du centre pénitentiaire, qu’ils accusent de faire une interprétation abusive d’une note administrative sur « la restauration de l’autorité du personnel », source selon eux, d’une légalisation de la violence dans la prison.
Avec cet acte extrême, les douze prisonniers se solidarisent également avec un prisonnier de 60 ans atteint de diabète qui aurait, toujours d’après la même source, été roué de coups par les fonctionnaires de la prison de Khouribga, avant d’être menotté.
La famille de ce dernier a décidé suite à « ces mauvais traitements » de saisir la justice, indique le journal, qui précise que la police devait se rendre hier à la prison pour entamer son enquête.