L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme et la Fondation France Liberté avaient protesté vendredi contre cette mesure qui a touché 14 Sahraouis qui voulaient témoigner, devant la 59ème session de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, des "disparitions forcées" au Sahara.
Selon la MAP, qui cite une "source proche du ministère de l’Intérieur", ce "groupe d’individus" a été empêché de se rendre à Genève parce qu’il comptait mener des "actions hostiles à l’intégrité territoriale du royaume".
"Tout en demeurant attaché au respect des droits de l’Homme et à la garantie de l’excercice des libertés pour tous les citoyens, a ajouté cette source, le Maroc ne saurait en aucun cas tolérer des activités visant à porter atteinte à son intégrité territoriale, qui est une cause sacrée pour l’ensemble du peuple marocain".
Le Maroc et le Front Polisario se disputent la souveraineté du Sahara. Appuyé par l’Algérie, le Front Polisario, qui a longtemps mené une lutte armée, revendique l’indépendance du Sahara, une ancienne colonie de l’Espagne envahie en 1975 par le Maroc.
AFP