Le Conseil supérieur des oulémas dénonce et rejette le film « Sayidat Al Jannah »

12 juin 2022 - 13h20 - Culture - Ecrit par : G.A

Pour « falsification flagrante de l’histoire de l’Islam », le Conseil supérieur des oulémas condamne et rejette fermement le contenu du film « Sayidat Al Jannah » (La Dame du paradis), et met en garde contre sa projection au Maroc.

Dans un communiqué rendu public samedi, le Conseil supérieur des oulémas dit avoir pris connaissance du contenu global du film produit récemment sous le titre « Sayidat Al Jannah » (La Dame du paradis) et a relevé certaines incohérences pour lesquelles ce film ne saurait être projeté dans les salles de cinéma au Maroc.

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Dans un premier temps, le Conseil a souligné que « la personne qui a écrit le film appartient à un courant chiite. Il a été déchu de sa nationalité koweïtienne pour ses idées extrémistes », et que le film en lui-même « constitue une falsification flagrante des faits », contient un acte odieux qui ne peut « nullement être accepté par les musulmans et les musulmanes à savoir l’incarnation du Prophète ».

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Selon le Conseil, le film a osé présenter une image tronquée de Fatima Zahra, fille du prophète, en racontant des mensonges et en relevant des faits contraires à l’esprit de la religion et de la réalité de l’histoire. En dehors de Fatima Zahra, le film « Sayidat Al Jannah » est également une suite de calomnies à l’encontre de Sidna Abou bakr. « Ceux qui sont derrière ce film cherchent la célébrité et le sensationnel, la promotion de leur production, et la réalisation du plus grand nombre de spectateurs, en portant atteinte aux sentiments des musulmans et en attisant les sensibilités religieuses »,indique-t-on.

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Pour toutes ces considérations, le Conseil supérieur des oulémas condamne fermement le contenu de ce film et souligne que toute « falsification des faits, qui porte atteinte à l’Islam et aux musulmans, est rejetée par tous les peuples, parce qu’elle ne sert pas leurs intérêts supérieurs entre les nations, particulièrement en ces temps ». C’est la raison pour laquelle, le Conseil invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires à ce sujet.

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