Suicide d’un jeune militaire dans une caserne à Kénitra
Un militaire âgé d’une vingtaine d’années s’est donné la mort, ce week-end, à l’intérieur d’une caserne militaire à Kénitra. Une enquête a été ouverte.
Un élément des forces auxiliaires a mis fin à sa vie, samedi matin, en se pendant dans son logement au palais du roi Fahd ben Abdelaziz à Tanger. Depuis le début de 2020, deux fonctionnaires se sont donné la mort dans la ville de façon mystérieuse.
Le défunt, un jeune homme de 35 ans originaire de Midelt, retrouvé par ses collègues suspendu à une corde, évitait au maximum la vie en communauté et restait très souvent isolé, rapporte le quotidien Assabah.
En attendant l’autopsie de la dépouille, les premiers éléments de l’enquête révèlent l’absence de lésions traumatiques visibles sur le corps, hormis les traces de la corde autour du cou. Les enquêteurs privilégient une dépression.
Le commandement régional des forces de l’ordre, en plus des services de la Gendarmerie royale et de la police judiciaire se sont rendus sur les lieux. Un constat de décès a été dressé, et des photos de la victime prises, tandis que la dépouille a été transférée à la morgue de l’hôpital.
Aller plus loin
Un militaire âgé d’une vingtaine d’années s’est donné la mort, ce week-end, à l’intérieur d’une caserne militaire à Kénitra. Une enquête a été ouverte.
Plusieurs personnes se sont suicidées dans la ville de Tanger la semaine dernière. Parmi elles, le consul de France.
Ne pouvant pas affronter le regard des autres, une jeune fille violée à Douar Atari, dans la région de Chefchaouen, a mis fin à ses jours.
À El Hajeb, un retraité qui croyait avoir tué sa femme après lui avoir fait subir des sévices corporels s’est suicidé.
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