Un revers pour Tarik Attar et l’un de ses avocats Samuel Estève. Alors qu’ils s’attendaient à une remise de peine, la Cour d’Assises d’appel de Dijon a confirmé le jugement rendu en première instance. Tarik Attar a écopé de 30 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté de 12 ans, rapporte France info. Le jugement contesté avait été prononcé en juin 2020. À l’issue du procès en appel, Samuel Estève a exprimé sa déception. Selon lui, la cour « pouvait mieux faire. »
« C’est bien, il a attrapé 30 ans, c’est ce qu’on voulait, il ne peut plus faire appel maintenant », s’est réjoui Gérard Vandesboch, grand-père de Valentin Amrouche, dont le corps sans vie avait été découvert dans un appartement de Montceau-les-Mines, le 3 août 2017. « Je suis soulagée de me dire que mon frère, il a eu une justice. C’était long d’attendre pendant 4 ans. Cette peine ne fera jamais revenir mon frère », a déclaré pour sa part Caroline, la demi-sœur de la victime.
Désigné comme principal suspect, Tarik Attar avait été placé en détention provisoire après s’être rendu à la police le jour de la découverte du corps de la victime. Lors de son procès en première instance, il avait reconnu en partie les faits, mais avait clamé n’avoir pas eu l’intention de tuer Valentin. Il s’agissait d’un meurtre « involontaire », avait-il soutenu, estimant que sa peine était lourde. Mais la présidente de la cour d’assises avait expliqué que la durée de la peine était motivée par la gravité des faits, les antécédents judiciaires de Tarik Attar, déjà jugé pour des faits de violence, et enfin le comportement du prévenu après le meurtre.