Le dilemme des MRE : vendre leurs biens ou se soumettre à l’échange fiscal
Des Marocains résidant à l’étranger (MRE) appellent à la suspension de l’accord multilatéral sur les échanges de renseignement automatiques des comptes financiers.
Les transferts des MRE stabilisés
Selon l’Observatoire de la communauté marocaine résidant à l’étranger (OCMRE), les transferts des MRE ont retrouvé une certaine stabilité après la baisse enregistrée en 2009.
"Nous avions constaté une baisse au cours du premier semestre 2009, mais ensuite la tendance a repris", explique Bachir Hamdouch, conseiller à l’OCMRE. "La tendance des transferts tend vers la stabilité. 70% des transferts bénéficient toujours aux migrants et à leur famille".
D’après une étude menée par l’OCMRE, structure de la Fondation Hassan II pour les MRE, fin 2005 sur l’évolution des transferts des MRE, 70% des transferts bénéficient aux migrants et à leur famille, 86% des investissements concernent l’immobilier et 83% préfèrent investir à l’étranger.
Le MRE transfèrent en moyenne 86.311 dirhams par an vers son pays d’origine. Les Pays Bas détiennent le record avec 133.892 dirhams par migrant et par an. Viennent ensuite l’Italie (93.490 dirhams) et l’Allemagne (88.937 dirhams).
Ces chiffres ont été dévoilés mardi à Rabat lors de la présentation de trois nouvelles publications de la Fondation dédiées aux MRE.
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