Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...
L’affaire du jardinier marocain Omar Raddad pourrait connaître de nouveaux rebondissements. Un expert sera bientôt désigné par le parquet de Grasse, afin de définir le profil génétique des traces ADN qui étaient entremêlées au sang de Ghislaine Marchal en 1991.
L’information rapportée par l’AFP, qui cite le procureur adjoint du tribunal de Grasse, Jean-Louis Moreau, vise la comparaison des traces ADN retrouvées sur la scène du célèbre crime, dont avait été accusé Omar Raddad, pour essayer de découvrir le véritable auteur de ce meurtre.
Le résultat, délivré dans un délai d’un mois selon Sylvie Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad, serait d’un grand apport pour le dénouement de l’enquête, si l’ADN en question figure sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Gracié, mais toujours coupable, Omar Raddad n’a jamais cessé de clamer son innocence. Le jardinier marocain accusé en 1991 du meurtre de l’une de ses clientes Ghislaine Marchal, avait été condamné en 1994 à 18 ans de prison par la Cour d’assises des Alpes-Maritimes.
Le 4 septembre 1998, Omar Raddad avait été libéré après une intervention du Roi Hassan II.
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