Les entreprises françaises veulent investir dans les énergies renouvelables au Maroc

15 mars 2022 - 16h00 - France - Ecrit par : P. A

Les entreprises françaises manifestent de plus en plus leur intérêt à investir dans le secteur des énergies renouvelables au Maroc.

Le Maroc est le principal pays d’investissement de la France en Afrique, selon des spécialistes des marchés internationaux. Les hommes d’affaires français sont déjà nombreux à investir dans les secteurs automobile, aéronautique et ferroviaire du royaume. Mais le secteur qui semble le plus intéresser aujourd’hui les investisseurs français, est celui des énergies renouvelables, fait savoir Atalayar.

À lire : Énergies renouvelables : l’ONU cite le Maroc en exemple

« Nous cherchons à investir dans d’autres secteurs, comme les énergies renouvelables », a déclaré Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, assurant que les PME françaises, jadis frileuses pour investir en Afrique ou au Maroc en particulier, « auront désormais toutes les cartes en main pour affronter la concurrence chinoise et turque ». La diplomate a également indiqué que la France et le Maroc entretiennent une coopération de longue date, soulignant que la société Alstom, spécialisée dans le secteur de l’énergie et des transports, est installée au Maroc depuis plus de 100 ans et est le concepteur de la plupart des TGV qui circulent dans le royaume.

À lire : Énergies renouvelables : le Maroc encore plus ambitieux

Le Maroc est l’un des pays pionniers dans l’adoption de stratégies écologiques. Depuis 2009, le royaume a lancé des projets de production d’énergies renouvelables qui ont contribué au développement de l’efficacité énergétique du pays et à l’amélioration de son mix énergétique, l’objectif étant d’atteindre une production de 52 % d’ici 2030. En 2020, le Maroc utilisait déjà 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique, selon les experts.

Pour Olivér Varheyi, Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, l’arrivée d’investisseurs français devrait permettre de consolider davantage les partenariats économiques et commerciaux entre le Maroc et l’Europe et « une plus grande intégration des marchés européens et africains ».

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