Erika, égorgée en France par son petit ami, bientôt rapatriée au Maroc

La police a d’abord pensé à un acte terroriste, il ne s’agit en fait, apparemment, que d’un crime passionnel. Kader, petit ami de la victime depuis trois ans, a avoué hier à la police avoir tué Erika, jeune femme d’origine marocaine, de quatre coups de couteau et de l’avoir ensuite égorgée.

Les amis du couple, qui ne s’expliquent toujours pas le geste de son compagnon Kader, se rendront à la marche organisée à la mémoire de la jeune femme aujourd’hui à 14h30 à Perpignan. « C’est un hommage à Erika, qui était aimée par tout le monde, qui était toujours souriante, et qui ne méritait pas cela. Sa mort nous a tous profondément choqués, au Bas-Vernet », ont déclaré Houari et Ibrahim au journal L’indépendant.

Une autre marche est organisée lundi prochain à Saint-Cyprien, ville où a grandi la victime. La mairie a mis en place une cellule psychologique pour venir en aide à la famille et les amis en détresse.

Mais la mère d’Erika, Saïda Alfaquir, évoque la séquestration par le petit ami de la victime et une très mauvaise influence sur la jeune femme. « Vu comme il a massacré ma fille, il faut qu’il paye toute sa vie », a-t-elle déclaré à la même source.

Du côté de la famille de l’accusé, on parle d’une relation fusionnelle, même si la violence a souvent émaillé la vie de ce jeune couple. Ils se quittaient, ils se remettaient ensemble, puis ils se quittaient à nouveau.

Erika, qui est d’origine marocaine, sera rapatriée au Maroc dans les prochains jours.

C’est un jogger qui a retrouvé la jeune femme égorgée dans un parc de Perpignan. Le lendemain, mardi, son petit ami Kader, s’est rendu lui même à la police pour se dénoncer.