Il était grand temps pour que Soufiane Alloudi se fixe sur son sort. Le joueur du Raja portera durant les quatre prochains mois les couleurs du club émirati d’Al Aïn. C’est l’option du prêt qui a prévalu en dernier lieu, tant que l’option de l’achat du joueur ne fait pas les affaires du Raja.
Ainsi, le montant de la transaction est de 450.000 dollars pour le Raja, alors que Soufiane Alloudi percevra une rémunération mensuelle de 10.000 dollars, en plus des primes.
Il faut dire que les dirigeants rajaouis ont vu juste en optant pour la solution du prêt. Car s’ils avaient cédé définitivement leur coqueluche, ils seraient perdants sur toute la ligne. Du fait que le Raja n’aurait perçu dans ce transfert que la somme d’un million de dollars, au moment où Alloudi aurait eu droit à 500.000 dollars. Sauf que dans ce cas de figure, le million de dollars n’aurait pas été versé dans son intégralité dans les caisses du Raja. La trésorerie des Verts serait soulagée de 250.000 dollars qui reviennent de droit au club formateur de Soufiane Alloudi, l’équipe d’Al Gara, en plus de 100.000 dollars devant être attribués à la personne qui avait fait office d’intermédiaire.
Faisant leurs calculs et subissant le forcing des adhérents qui ne voudraient pas brader les services d’Alloudi, le bureau dirigeant du Raja s’est rattrapé à la toute dernière minute pour choisir le prêt avec option d’achat par la suite.
Outre Soufiane Alloudi, son partenaire Sami Tajeddine jouera également la saison prochaine à titre de prêt avec le club émirati de Foujeïra qui évolue en seconde division. Un prêt d’une année contre la modique somme de 32.000 dollars.
Dans un autre registre, et à trois jours du coup d’envoidu championnat de première division du Groupement national de football élite (GNFE I), les supporters rajaouis ne cachent point leurs inquiétudes quant au petit niveau affiché par les Verts lors des matches de préparation. La dernière victoire du Raja en match test contre le RAC par un but à zéro, signé Jlaïdi, ex-KACM, n’était pas faite pour redonner le sourire aux supporters, surtout que le club sera une fois de plus acculé à se produire loin de ses bases en attendant la réouverture du Complexe sportif Mohammed V prévue, en principe, le 15 octobre prochain.
Libération - Mohamed Kassimi
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