Le cortège de plusieurs centaines de personnes (Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Équatoriens…) s’est ébranlé du quartier de la Cayolle à Marseille. Sur plus de 700 km, ce noyau initial de marcheurs va progressivement grossir jusqu’à l’Élysée à Paris, le point de chute, le 17 octobre prochain. Cinq haltes sont prévues au niveau d’autant de grandes villes françaises.
Le motif de cette marche, c’est la régularisation des situations de l’ensemble des sans-papiers, la fermeture des centres de rétention administrative et la mise en place d’un programme spécial pour combattre la précarité dans "laquelle ils vivent".
L’opération a été lancée à l’appel de 15 collectifs de sans-papiers, de la Marche des solidarités, des États généraux des migrations et de plus de 120 organisations.
Plusieurs collectifs et organisations qui soutiennent le mouvement gardent une certaine distance “afin de laisser parler ceux qui en ont besoin“, précise le quotidien La Provence ajoutant que « les marcheurs dénoncent la politique migratoire absurde et inhumaine du gouvernement et de l’Europe basée sur une chasse aux sans-papiers », bien loin des pays comme l’Espagne et le Portugal qui ont récemment procédé à une régularisation massive des sans-papiers établis sur leurs sols.