La mésaventure a tout d’abord commencé mardi dernier après leur arrivée à l’aéroport Mohammed V de Casablanca et leur « interpellation » par la police marocaine. La délégation est restée « sans nourriture, ni eau, ni chaises pour s’assoir car il y avait un problème de visa » écrit le Jerusalem Post. Les athlètes et le staff ont finalement pu entrer au Maroc après de fortes pressions de la part de la Fédération Internationale de Judo.
« En tant qu’Israélien, je suis embarrassé d’avoir eu à attendre huit heures à l’aéroport et gêné d’entendre des huées envers mes coéquipiers. Et tout ça parce que nous sommes israéliens », Yarden Gerbi, athlète israélien.
Le journal s’est également plaint de l’absence du drapeau israélien aux côtés des autres pays en compétition. Les organisateurs marocains ont en effet « oublié » le drapeau israélien non seulement sur le site internet de la compétition mais aussi au complexe sportif où s’est déroulé la compétition.
De même lors de différents combats, les judokas israéliens ont été longuement sifflés par le public de Rabat. Des appels au meurtre auraient également été prononcés par quelques marocains.