Le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen continue de livrer ses secrets. Le Maroc est, lui, aussi soupçonné d’avoir sollicité des eurodéputés pour qu’ils interviennent en sa faveur notamment sur la question du Sahara.
Le Maroc a estimé "que le moment actuel nécessite une réévaluation globale des relations avec l’Espagne" après l’adoption par le gouvernement ibérique d’une motion condamnant les incidents du 8 novembre à Laayoune.
Cette déclaration faite par Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, se veut une réponse au texte proposé par la gauche espagnole et approuvé par 327 voix pour une abstention.
"Les forces politiques espagnoles mettent le Maroc au cœur des luttes politiques internes, dans un contexte électoral visant à détourner les regards de la crise économique profonde que connaît l’Espagne" a déclaré le ministre lors d’un point de presse jeudi à Rabat.
L’adoption de ce texte intervient quelques jours seulement après le rejet par le Maroc d’une enquête de l’ONU et de la présence du Minurso à Laayoune, deux requêtes soutenues par l’Espagne.
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