Le Maroc veut 800 km de lignes TGV
Le Maroc a l’ambition d’étendre son réseau ferroviaire LGV (Ligne à grande vitesse) à 800 km. La concrétisation de ce souhait nécessitera la bagatelle de 100 milliards de dirhams.
L’Office national des chemins de fer du Maroc (ONCF) a apporté des clarifications au sujet de l’attribution de l’assistance à maitrise d’ouvrage du contrôle extérieur de la ligne LGV Kenitra-Marrakech, d’une longueur d’environ 450 km, à la société française Egis.
L’ONCF tente de mettre fin à la confusion autour de l’attribution de l’assistance à maitrise d’ouvrage du contrôle extérieur de la ligne LGV Kenitra-Marrakech. « Capitalisant sur le premier projet de grande vitesse marocain, dont la réalisation a connu un taux d’intégration locale important, l’ingénierie marocaine demeure le chef de file des études objet de l’appel d’offres » lancé, a assuré l’ONCF, lequel a été remporté par la société « Egis-Rail Maroc/ France ». Il porte sur les prestations du contrôle extérieur des études d’avant-projet sommaire (APS), d’avant-projet détaillé et de projet (APD-PRO) d’infrastructure, génie civil, des ouvrages d’art et de terrassements nécessaires à l’augmentation de la capacité ferroviaire entre Kénitra et Marrakech et au niveau du hub de Casablanca.
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« L’appel d’offres en question a porté sur le contrôle extérieur des études des trois lots relatifs aux tronçons Kénitra-Aïn Sebaa, Aïn Sebaa-Nouaceur et Nouaceur-Marrakech, adjugés au début de cette année à des cabinets marocains en groupement avec des cabinets français et/ou coréens (Groupements : Novec / Ingerop, Setec Maroc /Setec Ferroviaire/ Setec International / Setec TPI, et CID/Dohwa Engineering CO, LTD / Korea National Railway) », a précisé l’ONCF.
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Selon l’Office, cet appel d’offres concerne l’analyse des fonctionnalités du projet Kénitra-Marrakech, la vérification des exigences fondamentales du projet (fonctionnalités, sécurité d’exploitation, maintenabilité, durabilité, coût d’investissement…), ainsi que la vérification des programmes fonctionnels des gares et des installations terminales, y compris les contraintes d’exploitation.
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