Le quotidien Akhbar Al Yaoum revient sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le nom du Roi Juan Carlos d’Espagne, qui a quitté le trône en 2014, avait été dans plusieurs dossiers compromettants. Cependant, c’est surtout sur la villa marrakchie de Juan Carlos 1er, mais, également, sur des terrains qui lui avaient été offerts par le Roi Mohammed VI, que les regards s’étaient tournés.
Plusieurs journaux de la péninsule ibérique avaient choisi de diffuser les enregistrements dans lesquels Corinna zu Sayn-Wittgenstein, ex-maîtresse allemande du Roi d’Espagne, accusait celui-ci d’avoir mis, en son nom et, à son insu, sur une partie de son patrimoine, notamment, des terrains au Maroc, qui lui avaient été offerts par Mohammed VI, selon la presse ibère.
Juan Carlos, dont le statut d’ancien Roi le met à l’abri de toute poursuite judiciaire, n’avait donc pas été inquiété. Malgré les enregistrements accablants contre la monarchie espagnole, le juge de l’Audiencia Nacional, la plus haute juridiction espagnole, avait, quant à lui, estimé que les preuves étaient "insuffisantes à l’ouverture d’une enquête judiciaire".
L’affaire ainsi classée, l’ancienne “petite amie” de Juan Carlos 1er a été purement et simplement déboutée. Et, au-delà de tout, c’est l’honneur de toute la famille royale qui est protégé.