Zara à la conquète du Sud

Bonne nouvelle pour les fashion victims, l’enseigne Zara s’installe à Agadir. De fait, le magasin ouvre ses portes, aujourd’hui jeudi, au cœur de la Marina.

« Le projet représente un investissement de plus de 20 millions de DH, hors achat du local », précisent les dirigeants du groupe Aksal. A noter que le groupe est détenteur exclusif au Maroc de la franchise espagnole à travers sa filiale Azzuro.

Etendu sur une surface de 1000 m², Zara Agadir est agencé de la même manière que le magasin de Casablanca avec à la disposition de la clientèle, trois départements réservés à la femme, l’enfant et l’homme. Toujours fidèle à la stratégie internationale du groupe espagnol Inditex, propriétaire de la marque, le franchisé marocain offrira des modèles pour tous les goûts, tous les âges et toutes les bourses.

« Comme partout dans le monde, le concept demeure le même. C’est-à-dire avec un bon rapport qualité/prix », soulignent les représentants du groupe Aksal. « Il s’agit de fournir à la clientèle un maximum d’articles et des nouveautés chaque semaine », renchérit une responsable de l’enseigne. Rappelons que Zara propose aussi des accessoires inspirés de la haute couture, des cosmétiques et des parfums.

Pour son démarrage, l’unité d’Agadir a recruté et formé 28 personnes. « Le personnel est toujours recruté selon les normes du groupe espagnol Inditex », précise la direction du magasin.

Par ailleurs, le groupe Aksal annonce l’ouverture de nouvelles boutiques, d’ici fin 2007. En effet après Agadir, des magasins sont prévus à Marrakech et dans l’aéroport Mohammed V de Casablanca. A moyen terme, l’enseigne devrait compter une dizaine de magasins sur l’ensemble du territoire. Le groupe Aksal reste pour le moment discret sur les lieux des six prochaines implantations.

Quant à Agadir, l’ouverture de plusieurs autres enseignes est annoncée dans la Marina. Parmi elles, figurent Venezia Ice, Lavazza, La Senza (autre enseigne du groupe Aksal), Sport Academy, Caroll, Aldo, Maïda, Promod, Votre Mesure, Mini Brahim, Guess, etc. Ainsi, la capitale du Souss n’aura plus à envier, dans ce domaine, des villes comme Marrakech, Casablanca et Rabat.

L’Economiste - Malika Alami